Le corail corne d'élan pousse sous forme arborescente dont chaque branche évoque les bois ou « cornes » d'un élan d'où son appellation. D'ailleurs un autre corail de la même famille ressemble aux bois d'un animal, le corail corne de cerf. Le corail corne d'élan est un corail de grande taille dont les branches sont imposantes et peuvent atteindre plus de 2 mètres de longueur.
Le corail corne d'élan pousse sous forme arborescente dont chaque branche évoque les bois ou cornes d'un élan d'où son appellation.
Répartition géographique
Le corail corne d'élan est une espèce de corail endémique de la zone centrale occidentale de l'océan Atlantique. Le corail corne d'élan se rencontre dans la mer des Caraïbes, le Golfe du Mexique et le long des cotes de la Floride et des Bahamas.
Habitat
Le corail corne d'élan se développe dans les eaux tropicales peu profondes où la lumière est primordiale pour ses hôtes qui vivent en symbiose, les zooxanthelles. Il constitue un des piliers de l'écosystème récifal.
Alimentation
Comme tous les coraux, le corail corne d'élan est un organisme carnivore qui se nourrit principalement de zooplancton qu'il capture à l'aide de ses tentacules munis d’une multitude de cellules urticantes qui viennent harponner sa proie et la paralyser.
Le corail corne d'élan est un corail de grande taille dont les branches sont imposantes et peuvent atteindre plus de 2 mètres de longueur.
Le corail corne d'élan figure sur la liste rouge de l'IUCN parmi les espèces menacées depuis 2008. Il est classé dans la catégorie des espèces de coraux en danger critique d’extinction !
Toutefois, la présence du zooplancton se raréfie dans les eaux tropicales peu profondes et le corail corne d'élan se doit de disposer d'alliés précieux, les zooxanthelles, pour subvenir à tous ses besoins énergétiques. Ces algues microscopiques vivent en symbiose avec le corail et lui fournissent entre autre nutriments et oxygène issus de la photosynthèse.
Reproduction
Le corail corne d'élan présente une reproduction sexuée avec émission massives des gamètes males et femelles. De la fécondation et le développement des oeufs naissent de minuscules larves planctoniques. Après une brève vie pélagique la larve vient se fixer sur le fond pour se transformer en polype. Premier polype du nom, celui-ci se divise à son tour de manière asexuée cette fois-ci pour former toute une colonie.
Si jamais une branche de corail corne d'élan vient à se briser, elle devient le siège du développement d'une nouvelle colonie.
Le saviez-vous ?
Comme la plupart des coraux, le corail corne d'élan doit une partie de son apport en énergie et en oxygène à la présence d'organismes symbiotiques, les zooxanthelles.
A l'image des anneaux de croissance annuelle des arbres, appelés « cernes », visibles sur la coupe du tronc d'un arbre, l'âge des coraux peut être déterminé en examinant les anneaux de croissance de la branche de corail.
Le corail corne d'élan figure sur la liste rouge de l'IUCN parmi les espèces menacées depuis 2008. Il est classé dans la catégorie des espèces de coraux « en danger critique d’extinction » de part la réduction de sa présence de plus de 80% au cours de ces 30 dernières années !
La famille des « Acroporidés » regroupe les espèces de coraux les plus importantes dans la formation des récifs.
Conseils pour l'observation
De part la taille imposante de ses branches et sa forme arbustive caractéristique, le corail corne d'élan se démarque du reste du récif ! Alors ouvrez l'oeil et optez pour une vue panoramique de l'ensemble du récif !
De part la taille imposante de ses branches et sa forme arbustive caractéristique, le corail corne d'élan se démarque du reste du récif !
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